Aménagement du nouveau quartier sur la friche d’Alcatel: nouvelle étape d’échanges
Mardi 24 juin s’est tenue une nouvelle réunion de concertation citoyenne concernant le projet de quartier sur la friche de l’ancien site de l’usine Alcatel, sur la sortie Est du Bourg direction Gd Val. L’OBBC y était représentée par 2 membres du Conseil d’administration.
Des avant-projets de structuration du quartier ont été proposés à la discussion, avec des échanges sur les connexions internes au quartier, le maillage des mobilités douces, les trames vertes (2 trames traversantes sont prévues) et la préservation des arbres existants. La question de la gestion des parkings a été discutée. La solution la plus probable sera la construction de deux parkings en silo dont la hauteur dépendra de la possibilité de mutualisation de places avec des espaces adjacents (Zone de parking privé déjà existante ou sous sol de l’usine).
La proposition de dévier la ligne de bus Gd Val-Bourg pour la faire passer dans le quartier a été jugée intéressante. Nous avons rappelé la nécessité de rendre cette ligne attractive (régularité et fréquence améliorées).
Concernant l’implantation des logements, des maquettes en 3D à l’échelle nous ont été soumises à partir desquelles des discussions se sont engagées. La densification doit rester compatible avec un environnement de qualité. Le défi est particulièrement important, dans la mesure où chacun pousse ses priorités, d’un côté les promoteurs en recherche d’un projet économiquement viable, de l’autre un panel citoyen soucieux d’un résultat final de qualité : vie de quartier, espaces verts, végétalisation, biodiversité en ville, bâtiments producteurs d’énergie et économes, m² associatifs, gestion des déchets, déplacements actifs, halle, services…
La tendance générale pour les hauteurs de bâtiment serait de reporter plutôt vers la partie nord et est les constructions les plus hautes (R+5 , voire 6) , et côté route de Nantes les plus basses ( R+2).
Pour finir, nous avons interpellé le promoteur sur la réalisation d’un débroussaillage récent de la partie sud de la zone , alors que celle-ci, rendue à l’état sauvage après des années de friche, abritait des espèces protégées. Ce débroussaillage « pour mettre propre » aurait dû attendre la fin de période de nidification au sol de certaines espèces protégées présentes sur le site. Rien ne justifiait cette urgence à agir.
En photo le plan de la friche actuelle avec environ 6 ha de surface actuellement imperméabilisée.
Prochaine réunion le 15 septembre.
